CITATIONS |
ÉPICTÈTE -‘’Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu’ils en ont. Par exemple, la mort n’est point un mal : car si elle en était un, elle aurait paru telle à Socrate ; mais l’opinion qu’on a de la mort qu’elle est un mal, voilà le mal. Lors donc que nous sommes traversés, troublés ou tristes, n’en accusons point d’autres que nous-mêmes, c’est-à -dire, nos opinions.’’ (Chapitre X) -‘’Accuser les autres de ses malheurs, cela est d’un ignorant ; n’en accuser que soi-même, cela est d’un homme qui commence à s’instruire ; et n’en accuser ni soi-même ni les autres, cela est d’un homme déjà instruit.’’ (Chapitre XI) -‘’Tu peux devenir Philosophe ; prépare-toi dès maintenant à être moqué, et fais ton compte que le peuple te sifflera et dira : ce Philosophe nous est venu en une nuit. D’où lui vient cet air arrogant ? Pour toi, n’aie point cette attitude orgueilleuse, mais attache-toi fortement aux maximes qui t’ont paru les meilleures et les plus belles, et souviens-toi que, si tu y demeures ferme, ceux mêmes qui se sont d’abord moqués de toi t’admireront ensuite ; au lieu que, si tu cèdes à leurs insultes, tu en seras doublement moqué.’’(Chapitre XXXI)
-‘’Si jamais il t’arrive de regarder dehors pour vouloir plaire à quelqu’un, sache que tu es déchu de ton état. Qu’il te suffise donc en tout et partout d’être Philosophe ; et si tu veux le paraître, contente-toi, l’étant, de le paraître à tes yeux ; et cela suffit.’’ (Chapitre XXXII) -‘’Prescris-toi désormais un certain caractère, une certaine règle que tu suives toujours quand tu seras seul, et quand tu seras avec les autres.’’ (Chapitre XLIV) -‘’Garde le silence le plus souvent, ou ne dis que les choses nécessaires, et dis-les en peu de mots. Nous nous porterons rarement à parler, si nous ne parlons que lorsque le temps le demandera… Surtout ne parlons jamais des hommes pour les blâmer ou pour les louer, ou pour en faire la comparaison.’’ (ChapitreXLV) -‘’N’use des choses nécessaires au corps qu’autant que le demandent les besoins de l’âme, comme de la nourriture, des habits, du logement,… Et rejette tout ce qui regarde la mollesse ou la vanité.’’ (Chapitre L) Source : Le manuel d’Épictète – Traduction M. Dacier – Éditions Aubanel – Avignon 1984
–  »Si tu veux avancer dans l’étude de la Sagesse, ne refuse point sur les choses extérieures de passer pour imbécile et pour insensé. » –  »Ne cherche point à passer pour savant, et si tu passes pour un personnage dans l’esprit de quelques-uns, défie-toi de toi-même… » –  »Tu peux n’être jamais vaincu, si tu n’entreprends jamais aucun combat où il ne dépende pas absolument de toi de vaincre. » –  »Souviens-toi que ce n’est ni celui qui te dit des injures, ni celui qui te frappe, qui te maltraitent ; mais c’est l’opinion que tu as d’eux, et qui te les fait regarder comme des gens dont tu es maltraité. Quand quelqu’un donc te chagrine et t’irrite, sache que ce n’est pas cet homme-là qui t’irrite, mais ton opinion. Sur toutes choses, tâche donc d’empêcher que ton imagination ne t’emporte… » –  »Comme on ne met pas un but pour le manquer, de même la nature du mal n’existe point dans le monde. » Source : Le manuel d’Épictète – Traduction M. Dacier – Éditions Aubanel – Avignon 1984
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